Les Bienveillantes, de Jonathan Littell (2006, Éditions Gallimard. Paris), es una de las más interesantes novelas de los últimos tiempos. Narra las conocidas historias de la 2ª Guerra Mundial pero desde la perspectiva de Max Aue, un oficial de la SS que participa en diversas campañas y llega a vivir el cerco de Stalingrado, además de que su decurso vital tiene acceso a las interioridades ideológicas y personales del poder nazi. El mal absoluto convertido en protocolo de acción y los seres humanos buscando en él su eficiencia extrema, dificultada por la propia condición humana llena de envidias, ambición de poder, decepción, venganza… Max nos habla pretendiendo ser uno de nosotros:
Esa es la tesis de Aue: “Soy un hombre como los otros, como usted”. La pregunta implicita de la novela es inmediata y nos concierne: ¿Qué habría hecho usted de haberse encontrado allí en aquel preciso instante y con todo lo que le habría rodeado?
- «Frères humaines, laissez-moi vous raconter comment ça s’est passé. On n’est pas votre frère, rétorquerez-vous, et on ne veut pas le savoir. Et c’est bien vrai qu’il s’agit d’une sombre histoire, mais édifiante aussi, un véritable conte moral, je vous l’assure. […] Ceux qui tuent sont des hommes, comme ceux qui sont tués, c’est cela qui est terrible. Vous ne pouvez jamais dire: Je ne tuerai point, c’est impossible, tout au plus pouvez vous dire: J’espère ne point tuer. Moi aussi je l’espérais, moi aussi je voulais vivre une vie bonne et utile, être un homme parmi les hommes, égal aux autres, moi aussi je voulais apporter ma pierre à l’ouvre commune. Mais mon espérance a été déçue, et l’on s’est servi de ma sincérité pour accomplir une ouvre qui s’est révélée mauvaise et malsaine, et j’ai passé les sombres bords, et tout ce mal est entré dans ma propre vie, et rien de tout cela ne pourra être réparé, jamais. Les mots non plus ne servent à rien, ils disparaissent comme de l’eau dans le sable, et ce sable emplit ma bouche. Je vis, je fais ce qui est possible, il en est ainsi de tout le monde, je suis un homme comme les autres, je suis un homme comme vous. Allons, puisque je vous dis que je suis comme vous!»
Esa es la tesis de Aue: “Soy un hombre como los otros, como usted”. La pregunta implicita de la novela es inmediata y nos concierne: ¿Qué habría hecho usted de haberse encontrado allí en aquel preciso instante y con todo lo que le habría rodeado?
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